Ecrits..... d'Ocean
Et le temps des marées qui n’en finit plus… au large des mots, ta voix qui me delice. Cada dia, un peu de toi. Bientôt deux lunes que nos mots se savent et se délient, dédient. Nos ravages ici et là, recommence le flux éternel du verbe amar. Couler la force dans l’écume, tailler la détermination dans la lame, forger le cœur dans ressac. Azul agua, tu n’es jamais assez salé pour mes larmes de miel, joyeuses, provocant le mauvais sort. Je te défie de m’abattre, ni résignation, ni genou à terre. Et la crainte pour jauger du danger, mieux l’entrevoir et lui faire face. Gravir le récif affamé. Et le rire du jeu de la vie et de la mort…faire semblant encore une fois comme autre fois…bien sûr la vraie mort s’est montrée plus d’une fois mais la mémoire garde la trace de ces rires_défis. Ankou passe ton chemin, tu as oublié d’aiguiser ta faux. Les coquelicots continueront encore de pousser dans les champs de blé. Et chaque été continuera de me narrer cette comptine, il était une fois un immense océan, aussi vaste que le monde que nous connaissons…et puis, les dieux le transpercèrent de terres et de montagnes pour lui offrir des frères océans et des sœurs mers et par la même calmer sa solitude et sa tristesse… Au fur et a mesure la place manquant, il se fit plus petit pour que chacun ait une place non loin de lui.. Lui si immense et vaste, se faisait humble et plus doux pour les siens. Leur parlant dans les mots du vent, parfois doux et parfois colère. Je te rêve mon océan, la nuit, et le corps se brise sur tes récifs…mon cœur de sel s’abreuve…chaque jour où tu me parles
_________ Aout 2004
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